Under the silver lake

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Under the Silver Lake de David Robert Mitchell                     

Coup de cœur avec plein de coeurs !

À Los Angeles, Sam, 33 ans, sans emploi et oisif, rêve de célébrité.

Lorsque Sarah, une jeune et énigmatique voisine, se volatilise brusquement, Sam se lance à sa recherche et entreprend une enquête obsessionnelle surréaliste à travers la ville. C’est alors qu’il se prend de passion pour le décodage de messages secrets que diffuseraient les images promotionnelles, les films et les textes de chansons.

La stylisation à outrance de l’image et une narration ludique servent le propos du réalisateur : qu’y-a-t-il sous la surface ? Qu’y-a-t-il sous le verni érotisant de la publicité, des séries TV, du jeu vidéo, d’Hollywood…?

A travers les errements de Sam, au bord de l’écoeurement, David Robert Mitchell propose une vision politique de l’industrie du divertissement au service de la société de consommation.

La question du film pourrait être « Et vous, qu’allez-vous faire maintenant que vous savez ? ».

Je trouve ce film extrêmement brillant, il agit avec efficacité sur l’émotionnel du  spectateur tout en l’impliquant intellectuellement.

Je ne prends pas trop de risque en affirmant  qu’il plaira aux amateurs du cinéma de David Lynch.  Perso, j’ai déjà envie de le revoir.

Johanne

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Et même Olivier a aimé : aucun déplaisir durant ces 2 heures de déambulation onirique dans ce Los Angeles de film noir. On y croise toutes sortes d'êtres étranges, une faune moderne typique de l'univers de cette ville tentaculaire, entre légendes urbaines et starlettes d'un soir. On pense un peu à Lynch. On pense beaucoup à ce très bon comics "Highone theatre" (mettre lien) de Joe Daly. Beaucoup de soin est apporté à la photographie, à l'ambiance et à la musique. Par contre, au contraire des films de David Lynch, on n'y reviendra sans doute pas.