Une soirée ordinaire, fin décembre à new York. Joan didion s’apprête à dîner avec son mari, l’écrivain John gregory dunne – quand ce dernier s’écroule, victime d’une crise cardiaque foudroyante. Pendant une année entière, elle essaie de se résigner à la mort de son compagnon et de s’occuper de leur fille, gravement malade. dans un récit sobre et sans complaisance, l’auteur raconte la folie du deuil et dissèque, entre sécheresse clinique et monologue intérieur, une expérience indicible – et sa rédemption par la littérature. Best-seller encensé par la critique aux États-unis, L’Année de la pensée magique, déjà considéré comme un classique, a été couronné par le national Book Award. Un livre bouleversant sur le deuil. Son deuil. Un style sans pareil, où même les larmes sont sèches. Claude Arnaud, Le Point.
« Jusqu’à présent, j’avais été confrontée seulement à la douleur, non pas au deuil.
La douleur était passive.
Le deuil, l’acte de faire face à la douleur, demandait de l’attention »
Comment évoquer le deuil, l'absence, la perte irrémédiable d'un être cher. Joan Didion, qui nous a quitté il y a peu, est une autrice américaine peu connue chez nous, maniant une prose précise et claire. Elle nous raconte son deuil, sans sanglots, avec sa lucidité désarmante.
A lire absolument.
Pour en savoir plus sur l'œuvre de Joan Didion :
L.