Lunar Park, de Bret Easton Ellis
Il voulait tout essayer, même de vivre le pire.
Vingt ans après la publication de son premier roman (Moins que zéro, 1985), Bret Easton Ellis se met en scène dans une autofiction tour à tour distanciée, complaisante, cruelle ou cynique explorant sans en avoir l'air les profondeurs de l'âme d'un écrivain mondain - à la mode qui n'a pas réglé ses comptes avec certains fantômes.
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Père disparu, personnages de romans, maison ou jouet animés, peu importe qui ils sont, ce sont des miroirs réfléchissants qui, à bien y regarder, se réfléchissent les uns les autres. Explorateur débauché par l'argent, l'alcool, la drogue et le sexe à profusion, le narrateur tente de se refaire en épousant une actrice en vue et l'opportunité d'une vie de famille rangée. Pas si simple. Le récit prend une tournure de thriller fantastique. |
Accrochez-vous à la lecture des cent premières pages. Les suivantes vous tiendront et vous emmèneront au-delà de ce que vous perceviez, jusqu'à peut-être vous habiter longtemps encore.
Johanne
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