La fin d’où nous partons de Megan Hunter
L’eau submerge Londres alors que la narratrice vient d’accoucher de son premier enfant. Elle doit fuir avec son compagnon R et son nouveau-né, Z pour survivre face au déchainement des éléments et à la guerre qui menace. Après s’être réfugiés chez les parents de R, ils doivent poursuivre leur exil ponctué de disparitions, de rencontres et surtout de ce lien toujours plus fort qui se noue entre la mère et son bébé.
L’auteur, Megan Hunter est une jeune poète, et avec ce premier roman, elle nous entraine dans une histoire apocalyptique à la forme très originale. Avec des paragraphes de quelques lignes entrecoupés de brefs textes d’inspiration mythologique et religieuse du monde entier, elle nous immerge dans un monde plein de questionnements et de sensations.
Un ouvrage déconcertant mais très attachant entre intime et universel. Où la découverte de la maternité est exaltée avec brio par l’expression des perceptions, des émotions et des premières expériences, et où sont questionnés en creux l’écologie, les déplacements de populations et les dangers qui pèsent sur notre monde à brève échéance si les esprits ne s’éveillent pas.
Véronique