Compromis de Philippe Claudel – Stock (théâtre), 2019
Martin et Denis, auteur et dramaturge sans succès, se connaissent depuis 34 ans. Nous sommes en 1981, à la veille de l’élection de Mitterrand et les deux amis se retrouvent dans l’appartement de l’un d’eux pour accueillir Duval, l’acheteur qui devrait enfin signer le compromis de vente.
En l’attendant, ils se moquent d’eux-mêmes et des autres : comptes à régler, vieilles rancœurs avouées, rivalités exhumées, ils vident leur sac avec humour et/ou colère, parfois complices, parfois rivaux. Duval arrive en cours de dialogue et va être le témoin de ce face à face acerbe sans comprendre s’il se trouve dans une réalité angoissante ou si c’est un jeu dont il est le témoin ou la victime.
"L'amitié se nourrit de compromis. Et ces compromis ne sont pas des reniements, ni des trahisons comme tu le penses. Ce sont des preuves d'amour."
Avec des échos de Art, de Yasmina Reza, cette pièce légère et réjouissante se lit d’un seul trait !
Véronique