Un été surréel de Maxence Fermine
Avec ce roman, Maxence Fermine nous fait entrer dans le génie, la folie (avérée ? feinte ? entretenue ? ) et l’intimité amoureuse de Salvador Dali.
Cet été surréel débute en 1929, à Cadaqués, petit village de pêcheurs espagnol où le jeune artiste passe beaucoup de temps, où « il esquisse les contours de la mystique dalinienne à coups de pinceau, d’hallucinations et de rires inextinguibles ». Cet été au cours duquel Dali rencontre Gala, la femme de Paul Eluard. Son ami Eluard, le grand poète « qui manie les mots comme Dali les couleurs ». La passion naît sous le soleil. Entre Gala, la muse, le carburant spirituel, et Dali, le travailleur acharné, cet amour durera 53 ans. Dali peint, écrit, sculpte, son imagination et ses fantasmes sans cesse en action. Volontairement provocateur, son talent est vite estimé, il n’a pas 26 ans lors de sa première grande exposition parisienne, mais il veut toujours plus de reconnaissance et d’argent. Exclu du groupe des surréalistes pilotés par Breton (il dira qu’il en a démissionné), Dali souhaite renouveler ce mouvement dont il revendique sa légitime appartenance. Avec Gala à ses côtés, même face à certains revers, Dali se sent fort et puissant car « leur union est à la hauteur de sa démesure… folle, passionnée et éternelle.
Ponctué de citations, d’extraits de textes autobiographiques de Dali, ce roman réinvente « les liens entre amour et création à travers un portrait surréel de l’immense peintre ».
A lire avant de découvrir dans quelques mois l’exposition-événement « Le design contemporain et Salvador Dali» au Musée Mandet
Véronique