Une nouvelle enquête islandaise menée de main de maître par Elinborg, la femme de cette équipe à laquelle nous nous sommes attachés au fil de la lecture des romans noirs d' Arnaldur Indridason mais cette fois sans Erlendur, le taciturne commissaire parti en vacances.
Un homme d'une trentaine d'années est retrouvé chez lui, égorgé, en possession de cachets de Rohypnol, connu sous l'appellation « drogue du viol ». Pas d'effraction, sa plus récente victime se serait-elle vengée avant de s'enfuir? Pour 1e indice, un châle imprégné d'odeurs de cuisine indienne. Elinborg, elle-même fine cuisinière à l'odorat développé, va se débattre entre cette sordide affaire et ses soucis familiaux.
Le thème du viol n'est sans doute pas facile à aborder, même dans un polar, et Indridason s'en sort très bien avec une forme d'empathie qui ne tombe jamais dans l'affectation.
L'originalité de ce livre tient bien sûr à l'ambiance particulière de ce froid pays mais aussi aux fragrances qu'il dégage : épices et autres effluves y sont présents et prégnants mais surtout salutaires à résoudre cet étrange meurtre.
Un conseil : ne lisez pas la 4ème de couverture avant d'attaquer ce polar afin de laisser les divers rebondissements de l'enquête vous surprendre totalement !
Véronique
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