Tortilla Flat, joyeux lurons

« Voici l’histoire de Danny, des amis de Danny et de la maison de Danny. » : ainsi débute ce roman plein d’humour de Steinbeck.

Sur les hauteurs de Monterey – Californie – se trouve le quartier populaire de Tortilla Flat (bien qu’il n’ait rien de plat) où vivent les paisanos.

« Qu'est-ce qu'un paisano ? » selon l'auteur « c'est un mélange de sangs espagnol, indien, mexicain, avec des assortiments caucasiens... Il parle anglais avec un accent paisano, et espagnol avec un accent paisano »

 

tortilla flat peggy worthington

 

C’est donc à Tortilla Flat que se trouve la maison dont Danny, un paisano, a hérité à son retour de la guerre et celle-ci va devenir lieu de passage et d’asile pour  Pilon, Pablo, Jesus-Maria, Pirate et ses chiens ainsi que quelques autres personnages hauts en couleurs.

Ces joyeux lurons passent leur existence à acquérir, se faire offrir ou voler  quelques gallons d’alcool (qu’ils boivent dans des boites à confiture), à échanger des ragots, à philosopher, à se bagarrer, à s’aider, à séduire.

Chaque titre de chapitre évoque le contenu de la chronique désopilante de Danny et ses amis qui nous entraînent dans leur quotidien loufoque et touchant.

 

tortilla flat seaside

 

C’est joyeux, c’est impertinent, c’est jubilatoire !

Même si en filigrane, la misère, la mort, le mépris ou l’injustice sont parfois présents, on est bien loin des autres romans de John Steinbeck, à découvrir ou à relire également.

Ce roman publié en 1935 a valu à Steinbeck son 1er prix littéraire.

 

Véronique