Cent ans de solitude, c'est long ?

 

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Résumé : Une épopée vaste et multiple, un mythe haut en couleurs plein de rêve et de réel. Histoire, à la fois minutieuse et délirante, d'une dynastie : la fondation, par l'ancêtre, d'un village sud-américain isolé du reste du monde [source : Babelio]

Lorsqu'on débute la lecture d'un roman pour lequel on nous a dit qu’il était le plus grand roman du XXème siècle, ça met un peu la pression. Est-ce que l’on va l’aimer comme on « devrait » l’aimer ? Est-ce qu’on ne va pas lâcher au bout de quelques pages ?

 

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Alors, on va se détendre tout de suite : quoiqu’il arrive ce n’est pas grave. Je me le dis à moi-même surtout, car j’ai tendance à vouloir aimer à tout prix les « grands romans ». Alors certes, si tant de gens ont fait l'éloge d'un livre, il y a sans doute quelques raisons à cela et c’est toujours embêtant lorsqu’on ne les trouve pas.

Bon, rentrons dans le vif du sujet : je suis rentré dans l’histoire dès les premières phrases. On comprend très vite qu’on a affaire à un univers singulier, où tout est possible. Et même si des choses surnaturelles débarquent sans prévenir, on y croit souvent. C’est ce qu’on appelle « le réalisme magique ».

 

 

J’ai rarement vu autant d’inventions, autant d’imaginaire déployé à chaque page. Tout est luxuriant, telle la jungle colombienne, tragique et comique, fantastique et réaliste, vulgaire et magnifique.

On parle de « roman monde » un peu facilement mais ce terme décrira bien ce qu’on a entre les mains.

Pour savoir si vous aussi, vous ferez partie de celles et ceux qui acclameront de louanges cette œuvre, essayez quelques pages : il se peut que vous soyez rebuté, il se peut aussi que vous soyez envoûté.

A vous de jouer.

Olivier

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