Des vies d'oiseaux

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Des vies d'oiseaux, de Véronique Ovaldé

Entre misère profonde et luxe tapageur, ce pays - non identifié, il ressemble à ceux de l'Amérique Latine - est d'un pittoresque presque conformiste et pourtant les décors de ce roman comme son intrigue ne nous laissent pas une seconde indifférents.

Quant aux personnages principaux, ils sont quatre et si touchants ; vivant des quotidiens et issus de milieux sociaux tellement différents qu'ils n'auraient jamais dû se rencontrer, et surtout s'aimer.

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Vida, la mère, fragile, étouffée par son riche mari qui lui assure une vie matérielle très aisée mais dénuée de chaleur humaine va reconquérir ses racines et une raison de vivre.
Taîbo, policier désabusé, rongé par un ancien chagrin d'amour va trouver la délivrance grâce à Vida, cette femme sublime qui l'impressionne.
Paloma, la fille de Vida, anéantie par la mort de sa meilleure amie va se reconstruire pour et par l'amour d'un voyou.
Adolpho, élevé par un père fou aurait pu devenir un vrai méchant, il sera pourtant attentif et salvateur pour Paloma.

Ces histoires s'entremêlent aux hasards des rencontres. Non, on ne peut croire ici aux simples hasards, ce sont les destinées de quatre magnifiques personnages en quête d'amour.

Construit en longues phrases à la fin desquelles on arrive parfois à bout de souffle mais qui servent magnifiquement le propos, ce roman m'a emporté jusqu'à la dernière ligne comme l'avait fait le précédent livre de Véronique Ovaldé, « Ce que je sais de Vera Candida ».


Un livre qui continue de vous visiter une fois refermé.

Véronique