Lecture
La vie romancée de James Dean à travers un portrait à plusieurs voix. L'auteur fait parler sa mère, morte alors qu'il n'avait que 9 ans, le professeur de théâtre de son lycée, ses colocataires à New York, les metteurs en scène (Nicholas Ray, Elia Kazan) et les actrices (Liz Taylor, Natalie Wood) qui l'ont côtoyé.
Ce roman dresse le portrait de James Dean à travers les témoignages de sa famille, ses professeurs, ses ami(e), ses relations professionnelles et lui-même. Ces commentaires ou appréciations nous le rendent plus réel, plus humain, attachant.
J’ai beaucoup aimé cette façon de faire parler les gens avec leur approche forcement subjective, leur sensibilité et le regard différent qu’ils portent sur cet acteur mythique.
Martine
Ci-dessous, une interview de Philippe Besson à propos de son roman :
Depuis la nuit des temps, la Garde protège les souris des mille dangers qui menacent leur existence. Trois de ses membres les plus solides, Kenzie, Saxon et Lieam, découvrent lors dune mission de routine un noir complot ourdi dans la ville de Barkstone. Trop tard ! Lieam est fait prisonnier, les deux autres sont laissés pour mort aux portes de la ville et une armée traîtresse marche déjà vers Lockhaven, la légendaire forteresse de la Garde...
Après 2 tomes parus en 2008 et 2011, la quête de la hache noire se poursuit pour le jeune Celanawe, fervent défenseur de la Garde. Loin de chez elle, cette souris va devoir affronter la mort et se montrer à la hauteur du courage de ses ancêtres.
Une trilogie qui nous plonge dans un univers d'heroic fantasy qui ravira petits et grands. Une série à découvrir !
Tracy
Note : le premier volume de la série a reçu, en 2008, le Prix Eisner de la meilleure publication pour enfants
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, le jeune officier Philip Bowman rentre à New York et se fait embaucher dans une maison d'édition. Ce roman retrace quarante années de la vie de cet homme qui devient directeur littéraire, fréquente l'intelligentsia new-yorkaise et multiplie les relations amoureuses. Il déploie également le spectre de toute une génération, dans sa gloire et dans ses échecs.
Sur les conseils des critiques littéraires de l’émission radiophonique « Le masque et la plume » (le dimanche soir sur France Inter), je me suis plongé dans la lecture du dernier roman de l’écrivain américain James Salter. Je précise que je n’avais jamais rien lu de lui auparavant. J’en avais simplement l’image d’un écrivain de l’âge d’or de la littérature américaine, au sens où l’on parle de celui d’Hollywood, c’est-à-dire un âge de grands auteurs qui évoquent avec un style classique et avec brio l’époque dans laquelle ils vivent. Des auteurs qui éclairent le temps, les mœurs, qui construisent des récits denses et ambitieux, qui décryptent les sentiments du monde mieux que n’importe quel essayiste, si talentueux soit-il.
James Salter fait partie de ces auteurs, assurément. Le style pourrait paraître désuet, il s’approche en fait d’une certaine perfection, tant on ne décèle jamais les fils qui tiennent le récit. Les rouages de la machine ne sont jamais apparents, elle glisse de manière fluide. L’auteur passe d’un personnage à l’autre avec une facilité déconcertante, et l’on découvre cette galerie avec plaisir, car cette suite n’a rien d’une accumulation. Quelques mots tracent les caractères, chacun existe en quelques mots. On perçoit leur passé, leur gloire, leurs failles et leurs rêves déchus. La fresque s’en nourrit et prend de l’épaisseur à chaque page, dans une grande cohérence.
J’en viens maintenant à me demander pourquoi j’ai employé plus haut le terme de désuet, même si c’était pour le contredire : cet écrivain de 89 ans nous fait vivre chaque moment, chaque dialogue, chaque relation sexuelle des personnages avec la force et la verdeur d’un jeune premier.
Une oeuvre admirable.
Olivier
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