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Sur les plages du Kenya, on les appelle les Sugar Mamas, ces Européennes grâce auxquelles, contre un peu d'amour, les jeunes Africains assurent leur subsistance.Teresa, une Autrichienne quinquagénaire passe ses vacances dans ce paradis exotique.

Comment ne pas être en empathie avec Teresa, européenne quinqua qui prend des vacances bien méritées au soleil du Kenya ? Farniente, exotisme, soirées entre copines avec, en bonus, l'amour facile. Mais, à mesure des rencontres "amoureuses" de Teresa, le spectateur prend conscience de ce à quoi il assiste vraiment : l'expression désagréable et honteuse d'une forme de néo-colonialisme.

Johanne

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internet la polution

Aujourd'hui, 247 milliards de mails transitent chaque jour par la toile. Quelle énergie le permet ? Propre en apparence, le monde virtuel est en réalité aussi polluant qu'énergivore. Si Internet était un pays, il serait le cinquième consommateur mondial d'électricité. Mais ses besoins, immenses, se heurtent à la diminution des ressources énergétiques. Voyage dans les «datacenters», usines de stockage qui fonctionnent jour et nuit, centres névralgiques de la prochaine guerre de l'économie numérique. Certains grands groupes, comme Google ou Apple, ont réagi en construisant de nouveaux centres, utilisant des énergies renouvelables. La Toile pourrait-elle être, à l'inverse, à l'origine d'une troisième révolution industrielle ?

 

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Ce film de 52 minutes nous propose "un voyage au coeur de la pollution digitale" et nous fait prendre conscience que notre "consommation énergétique virtuelle" a une incidence directe sur notre environnement. Un film à découvrir avant de mettre en route son ordinateur ou sa tablette !

Serge

Un extrait du documentaire :

 

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Avec nos yeux est un voyage dans le monde des sourds. Cette chronique filmée sur plusieurs années suit le combat d’IVT - International Visual Theatre – pour construire son théâtre, au cœur de Paris. Emmanuelle Laborit, actrice passionnée et reconnue internationalement, dirige cette compagnie professionnelle de comédiens sourds. En 1993, elle est la première comédienne sourde à recevoir un Molière pour sa performance dans les Enfants du silence. Elle devient ambassadrice médiatique de sa communauté. Défendant la langue des signes, longtemps interdite en France et dans d’autres pays européens, la compagnie adapte, crée, et joue un répertoire éclectique, du Roi Lear à La Marseillaise. Avec nos yeux fait découvrir coulisses, répétitions et vie du théâtre en croisant les histoires personnelles des comédiens Emmanuelle Laborit, Chantal Liennel, Clémentine Yelnik et Bachir Saïfi. Le film dévoile comment chacun s’efforce d’obtenir une vraie place de citoyen et d'artiste...

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 Le documentaire de Marion Aldighieri suit la troupe des comédiens sourds de l'IVT dans leur quotidien, avec au coeur de leurs préoccupations, le chantier de leur théâtre. A travers l'histoire de cette rénovation sans cesse retardée, plusieurs comédiens (dont l'audacieuse Emmanuelle Laborit, directrice de l'IVT) se dévoilent, nous laissant entrevoir des chapitres de leur histoire personnelle (sans lamentation aucune)...

 Nous découvrons les artistes dans leurs répétitions (de Shakespeare comme de La Marseillaise), dans leurs combats contre les préjugés et dans leur volonté de rapprocher entendants et sourds. Et pour se faire enfin une vraie place dans la société, eux qui ont longtemps été laissés sur le côté...

 Un documentaire fier, militant et bourré d'énergie.

Elise

 

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adieux

En 1789, à l’aube de la Révolution, Versailles continue de vivre dans l’insouciance et la désinvolture, loin du tumulte qui gronde à Paris. Quand la nouvelle de la prise de la Bastille arrive à la Cour, le château se vide, nobles et serviteurs s’enfuient… Mais Sidonie Laborde, jeune lectrice entièrement dévouée à la Reine, ne veut pas croire les bruits qu’elle entend. Protégée par Marie-Antoinette, rien ne peut lui arriver. Elle ignore que ce sont les trois derniers jours qu’elle vit à ses côtés.Léa Seydoux, Diane Kruger et Virginie Ledoyen dans un film historique, qui prend le parti de montrer les trois derniers jours de règne de la reine Marie-Antoinette du côté des courtisans et des aristocrates. Si un ami ne me l’avait pas récemment conseillé, je n’aurais sans doute jamais cherché à voir ce film.

 

Et pourtant. Oui, autant le dire tout de suite, j’ai beaucoup aimé ce film. Les costumes sont magnifiques, Léa Seydoux est parfaite, etc, etc. Mais cela ne suffit pas. Ce qui fait la force de l’œuvre, c’est le choix du réalisateur de tourner cette partie de l’Histoire comme un thriller sensuel, d’une tension palpable et d’une nervosité réjouissante. Le peuple est invisible mais il est là, constamment, à travers une circulaire où est inscrit le nom des aristocrates à décapiter, à travers les cris du dehors, à travers les peurs, le trébuchement d’un proche du roi. L’enceinte protégée du château, tout un monde d’une exquise délicatesse, est menacé. Sidonie Laborde (Léa Seydoux), qui fait la lecture à la reine, erre la nuit dans les couloirs du château, où ses habitants se croisent, hébétés, refusant de croire à la réalité du cauchemar qui s’annonce. La fin du règne est proche, les plus prompts à retourner leur costume, qui veulent survivre, le comprennent vite et prennent la fuite, quand d’autres s’accrochent à leur univers de privilèges, qu’ils ont toujours connu. Ainsi, Sidonie, follement attachée à la reine, est prête à tout pour que perdure cette illusion de puissance, d’élégance raffinée, au pouvoir de séduction immense.

Un film tour à tour réaliste et onirique, vif, qui montre à qui en douterait que le cinéma français sait se réinventer en abordant la période mille fois contée de la révolution française. Quand sera-t-il capable d’en faire de même avec des épisodes historiques plus contemporains ?

Olivier

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1996. A trois heures de route d'Addis Abeba, Hirut, une écolière de 14 ans, est enlevée à la sortie de l'école par un fermier qui veut l'épouser. Selon une tradition ancestrale locale, un homme peut enlever celle qu'il désire prendre pour femme. La jeune fille réussit à s'échapper en tuant son agresseur. Accusée de meurtre par la police et mise aussitôt en prison, Hirut risque la peine de mort. Elle est défendue par Meaza Ashenafi, une jeune avocate pionnière du droit des femmes et des enfants en Éthiopie. Si l'avocate démontre que l'écolière a agi en légitime défense, défier une des plus anciennes traditions du mariage forcé se révèle ardu...

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Sans caricature aucune, dans une société patriarcale, au cours d'une décennie qui commence tout juste à se reconstruire après des décennies de souffrances (dictature, famines), et où les premières associations féministes naissent, le réalisateur Zeresenay Berhane Mehari dessine le portrait d'une Ethiopie en pleines mutations. 

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D'un événement dont se sont emparés les médias -le film repose sur une histoire vraie-, il nous brosse le portrait d'un pays multiple, étouffé par des traditions archaïques mais tentant par ailleurs d'avancer vers une modernité salutaire (incarnée par l'avocate d'Hirut, pionnière du droit des femmes et des enfants en Ethiopie). Laissant la parole à ses différents protagonistes, le cinéaste filme les premiers frémissements d'une ouverture en matière de condition féminine, d'émancipation des jeunes filles et d'éducation. Et nous permet d'entrer un peu dans l'intimité de l'Ethiopie, pays encore trop méconnu. Un beau film nécessaire, primé à Sundance, Valenciennes, Amsterdam et à Berlin.

Elise


 

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Walter Mitty, 43 ans, est un homme ordinaire, enfermé dans son quotidien, qui n’ose s’évader qu’à travers des rêves à la fois drôles et extravagants. Développeur photo au magazine Life, Walter apprend un matin que le prochain numéro qui sera mis sous presse sera aussi le dernier. Les membres du staff chargés du licenciement des employés exigent de Walter le tout dernier négatif envoyé par Sean O'Connell, l'un des photographes aventuriers du magazine, afin d'illustrer l'ultime couverture... Oui, mais voilà : ce négatif n'est jamais arrivé. Confronté à cette difficulté, Walter doit trouver le courage de passer à l'action dans le monde réel. Il embarque alors dans un périple incroyable, pour vivre une aventure bien plus riche que tout ce qu'il aurait pu imaginer jusqu’ici. Et qui devrait changer sa vie à jamais...

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Ce 5e long métrage de Ben Stiller est aussi son plus réussi. Techniquement très maîtrisé, porté par son scénariste-réalisateur, voici un pur bonheur de cinéma, où l'on retrouve aussi les formidables Kristen Wiig et Adam Scott, tous les deux routards de la comédie américaine contemporaine, et l'apparition d'un Sean Penn parfait en mentor inspiré.

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 Une comédie mélancolique et émouvante, parfois très drôle (avec quelques petits délires à la Stiller tout de même) et pleine de trouvailles. Et aussi un film d'aventures visuellement splendide. Enfin un mot pour la bande originale du film : le score original de Theodore Shapiro additionné de quelques merveilles signées José Gonzales ou David Bowie file des frissons.

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 Un film à ranger sur une étagère aux côtés de "The Truman Show" de Peter Weir ou d'un Capra. Tout simplement magnifique.

 

 Elise

 

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Ann Lake vient d'emménager à Londres avec sa fille Bunny. Alors qu’elle va la chercher à l'école, la petite fille est introuvable et personne ne semble se souvenir d'elle... Chargé de l'enquête, le lieutenant Newhouse découvre qu'enfant, Ann avait une amie imaginaire prénommée Bunny. Il se met alors à sérieusement douter de l’existence de la fillette...

Ce suspense fascinant d'Otto Preminger est longtemps demeuré difficile à dénicher. Injustement méconnu, il se hisse pourtant au niveau des plus grands films noirs des années 40 à 60 ou des opus qu'Alfred Hitchcock a réalisé autour du thème de la névrose (La Maison du docteur Edwardes ou Psychose).

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Dès les premières images (magnifiques) et l'apparition à l'écran de Keir Dullea et de Carol Lynley -toute en fragilité lumineuse-, Preminger nous plonge dans une atmosphère étrange.

La mise en scène est habile et Preminger manipule son spectateur grâce à un trio de personnages ambigus.  Plus le film avance et plus il semble difficile de faire la lumière sur les événements qui se déroulent devant nos yeux. Jusqu'à l'étonnant final... Un beau film angoissant et classieux.

Elise

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Bienvenue dans le monde de OZ : la plateforme communautaire d'Internet. En se connectant depuis un ordinateur, une télévision ou un téléphone, des millions d'avatars alimentent le plus grand réseau social en ligne pour une nouvelle vie, hors des limites de la réalité. Kenji, un lycéen timide et surdoué en mathématiques, effectue un job d'été au service de la maintenance d'OZ. A sa grande surprise, la jolie Natuski, la fille de ses rêves, lui propose de l'accompagner à Nagano, sa ville natale. Il se retrouve alors embarqué pour la fête traditionnelle du clan Jinnouchi. Il comprend bientôt que Natsuki ne l'a invité que pour jouer le rôle du " futur fiancé " et faire bonne figure vis-à-vis de sa vénérable grand mère. Au même moment, un virus attaque OZ, déclenchant catastrophe sur catastrophe au niveau planétaire. Avec l'aide de Kenji, tout le clan Jinnouchi se lance alors dans une véritable croisade familiale pour sauver le monde virtuel et ses habitants...

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Très rythmé, alternant la chronique familiale et le film d'anticipation, plongez dans le second chef d'oeuvre du virtuose Mamoru Hosoda (réalisé entre ses autres miracles que sont La Traversée du Temps et Les Enfants Loups). C'est drôle, tendre, complexe et haletant à la foix. Vertigineux !



Elise