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 patientanglais
En 1943, en Toscane, Hana est une jeune infirmière canadienne, faisant partie d'un convoi militaire transportant des blessés. Elle a notamment la charge d'un homme sans identité, très gravement brûlé, dont les jours sont comptés. Voulant lui épargner le choc des transports qui le font beaucoup souffrir, Hana choisit de quitter le convoi et de s'installer avec lui dans un ancien monastère partiellement détruit par les bombardements. Bientôt, tous les deux sont rejoints par un voleur du nom de Caravaggio, qui semble savoir des choses sur le passé du mystérieux inconnu, et par Kip, un jeune démineur britannique portant turban, qui plaît beaucoup à Hana. Peu à peu, le « Patient Anglais » s'abandonne à ses souvenirs, tandis qu'Hana essaie, auprès de lui, de panser lentement ses plaies...

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Grand souffle romantique, musique envoutante et paysages inoubliables... Anthony Minghella déroule lentement son histoire, à l'image de son personnage principal : le Sahara. Sa fresque, mêlée d'amour, d'aventure et de trahison, déploie un récit en deux temps, deux histoires qui s'enchevêtrent. D'un côté le désert, de l'autre la Toscane. D'un côté une histoire d'amour flamboyante, de l'autre une seconde histoire d'amour, moins compliquée.

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Le réalisateur et ses comédiens, tous remarquables (mention spéciale à Kristin Scott Thomas dans le rôle difficile de Katherine, dont le personnage n'est perçu qu'à travers le prisme du souvenir dans le roman de Michael Ondaatje) nous peignent un récit bouleversant, porté par la magnifique bande originale écrite par Gabriel Yared.
Ah oui, et puis juste un mot sur la scène que je préfère: celle où Kip fait découvrir les fresques d'une église à Hana : magique...

Elise

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0inthemood

A Hong-Kong, en 1962, deux couples emménagent le même jour dans une petite pension...
Chow et sa voisine de palier Mme Chan découvrent bientôt que leurs conjoints respectifs entretiennent une liaison. Choqués par cette découverte, les époux trompés se rapprochent l'un de l'autre et essayent de comprendre...

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Soit vous adorrrrrrrrrrerez, soit vous trouverez ça trrrrrrrrop lent... J'ai vraiment été envoûtée par cette histoire et sa valse lente de violon déclinée tout au long du film. Beaucoup de pudeur, d'amour et de solitude. Le film est rythmé par la pluie. Le numéro de crooner latino de Nat king Cole chantant Quizas quizas quizas tandis que Tony Leung (Mr. Chow), adossé au mur, sous la lumière d'un réverbère, fume sa cigarette...Qui n'a pas rêvé d'être ce petit bout de tabac mesdames???? 98 minutes de grand cinéma !!

Rachel

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ring

Dans une maison vide, deux lycéennes jouent à se faire peur. La conversation porte sur la légende urbaine d'une vidéo maudite qui tue sept jours plus tard ceux qui la regardent. L'une des deux lycéennes pourrait bien avoir vu cette cassette, et ce sept jours plus tôt. Et c'est ce soir là qu'elle trouve mystérieusement la mort.
Au lendemain de son enterrement, la tante de la jeune fille décédée, qui est journaliste, décide de se lancer dans une enquête sur la mort de sa nièce. Elle découvre la cassette mystérieuse et très vite, le maléfice la rattrape...

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Adaptation par Hideo Nakata (Dark Water) du diabolique roman de Koji Suzuki, Ring est un film de fantôme, à la fois moderne et ancré dans la tradition japonaise.

Ambiance paranoïaque, suggestion, fascination, Ring est un film à l'atmosphère étrange qui vous glacera jusqu'à l'effroi. Une formidable réussite qui a engendré deux suites de moindre intérêt au Japon et un remake inutile aux Etats-Unis.

E.

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plages affiche

Agnès VARDA est d'origine belge. On comprends mieux pourquoi, à l'instar de ses compatriotes, elle a cette terrible capacité à ne jamais se prendre au sérieux. Agnès VARDA est photographe. Son premier métier fut de réaliser les clichés pour le TNP de Jean VILAR. Elle en a conservé l'amour de la belle image. Agnès VARDA est vieille : 80 balais. A cette occasion elle s'est lancée dans la réalisation d'un long métrage auto-biographique qui a été couronné du César du meilleur film documentaire en 2008. Elle y inventorie les faits marquants de sa vie: son enfance à Sète, ses rencontres artistiques avec Jean VILAR, Gérard Philippe, Jean-Luc Godard et bien sûr Jacques Demy qui sera l'homme de sa vie.

Ce film bilan n'est jamais nostalgique grâce à la surprenante capacité de la réalisatrice octogénaire à pouvoir s'amuser de tout, et en premier chef d'elle-même. On jubile à la voir déguisée en pomme de terre ou tenter de manœuvrer sa voiture dans un minuscule passage. De plages en plages, c'est la vie qui défile à travers le jeu des miroirs dans un autoportrait délicieux de malice.

Serge

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Le discours d'un roi : Agnès a aimé. Moi j'ai détesté. Et vous?

Le discours d'un naze jaimepas1

Le film raconte l'histoire vraie et méconnue du père de l'actuelle Reine Elisabeth, celui-ci va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI, suite à l'abdication de son frère Edouard VII. D'apparence fragile, incapable de s'exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction; George VI va affronter son handicap avec le soutien indéfectible de sa femme et son nouveau thérapeute du langage aux méthodes peu conventionnelles... 

Le film narre donc une part d'Histoire intéressante qui m'était totalement inconnue. Voilà pour les points positifs.

Oscars-2011-Le-Discours-d-un-roi-sort-grand-gagnant_mode_une « C'est renversant d'intelligence, finement écrit » « Splendide et bouleversant » « Voilà un film qui redonne foi dans le cinéma. »


Telles furent la plupart des critiques de ce film :   Au secours ! Qu'il témoigne dans sa mise en scène d'un académisme extrême n'est pas encore le plus gênant, mais qu'un mélo historique ne provoque chez moi aucune émotion, excepté l'ennui, c'est pour le moins... ennuyeux.

Tout est appuyé, déjà vu, ampoulé ; je ne raconterai pas la fin, on l'aura deviné dès le 1er plan (on aurait d'ailleurs presque envie qu'il bégaie encore une fois). Et que dire du rôle, plus que secondaire, du peuple dans ce film? Une foule servile et joyeuse, évidemment, réunie derrière le seul et unique héros, le roi, celui qui emmènera ses fidèles ouailles au combat grâce... à un discours, quelle performance ! On croirait la guerre gagnée à la fin du film, c'est pourtant bel et bien un massacre qui les attend.                      Bref, je m'écarte.

Geofrrey-Rush-Le-Discours-dun-Roi Je finirai sur le personnage du thérapeute, écrit pour être drôle et loufoque : eh bien devinez quoi ? c'est encore raté.


Olivier



 

Le discours d'un roi
jaime


Cher Olivier,

Merci pour cette brillante présentation Du discours d'un roi. Sur ce point, je suis tout à fait d'accord avec toi. Pour la suite, il me semble que nous n'avons pas vu le même film ou en tout cas pas apprécié (avec le même enthousiasme) la réalisation et le jeu des acteurs qui offrent un grand film - peut-être pas un chef d'œuvre mais un moment d'émotion et de tension.

Le-discours-d-un-roi_fichefilm_imagesfilm Certes, on sait comment ce film se terminera mais pour arriver au discours final, le spectateur endure les humiliations, les frustrations, les échecs de ce roi, soudain très humain. La première scène dans le stade de Wembley est saisissante : les paroles du prince Albert butent sur un micro qui impitoyablement amplifie son bégaiement devant un public partagé entre consternation et gêne. C'est là où le traitement académique se révèle intéressant.


Il reflète une société très conformiste et une époque à un million d'années lumière de la nôtre. Pourtant moins de cent ans nous séparent. Tu imagines cette scène aujourd'hui ? La vidéo aurait fait le tour du web en quelques clics, vue, commentée, éreintée par des millions d'hommes et de femmes. Yann Barthès aurait fait son pertinent. Et le prince Albert ne serait jamais devenu roi !! A quoi tient l'histoire d'un pays ?!

Or au début du 20ème siècle, il est encore possible de sauver une réputation avec du temps et une somme de persévérance. Le film montre ce travail de longue haleine, introduisant un orthophoniste atypique et rusé en la personne de Lionel Logue. Le duo Colin Firth / Geoffrey Rush ne fonctionne pas sur le même ressort comique que celui entre François Cluzet et Omar Sy dans Intouchables mais le décalage entre deux milieux et deux personnalités contraires est réussi.

Agnès

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Twin Peaks, petite ville située dans le nord-ouest de l'état de Washington, tout près de la frontière canadienne. Un beau matin, un pêcheur découvre sur la berge d'une rivière un cadavre emballé dans du plastique. C'est le corps de Laura Palmer, jeune et jolie lycéenne de 17 ans, qui repose ainsi.

 

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Le Shérif Truman, chargé de l'enquête, est rapidement rejoint par l'agent spécial du FBI Dale Cooper, dépêché sur les lieux. Leurs investigations les amènent à révéler au grand jour les sombres secrets des uns et des autres habitants de la petite bourgade. Mais pour résoudre ce meurtre, le shérif Truman devra aussi suivre Cooper dans sa vision alternative de la réalité...


Série culte bourrée de références, inoubliable et inclassable. A la fois comédie, enquête policière, drame surnaturel et parodie. Un climat oppressant, des personnages décalés, une musique envoutante et le fantôme de Laura Palmer qui hante toutes les âmes. Du très grand David Lynch !!!

E.

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Elles s'appellent Jasmin, Li Ping ou Ah Lan. Elles ont quitté leur campagne natale et leur famille pour venir travailler à la ville dans les usines (ici l'usine Lifeng Textiles) d'où partent les produits qui alimenteront bientôt le marché occidental. Dans le huis clos de leurs dortoirs (où elles dorment à 12 par chambre), ces très jeunes filles émouvantes (qui ont souvent à peine 14 ans) témoignent pudiquement de leur quotidien : des journées interminables de travail à fabriquer des jeans (des journées de 16 ou 17 h, parfois dépassant les 23 h quand on prend du retard pour livrer le client occidental), des salaires qui n'arrivent pas, de leurs parents qui leur manquent. Prêtes à des sacrifices en attendant leur salaires, ces femmes (elles sont majoritaires) n'acceptent cependant pas tout et savent faire respecter leur droits lorsque le patron repoussent encore et encore le jour de la paie.On suit également le quotidien de ce dernier, ancien policier, Monsieur Lam : ses rencontres avec ses clients occidentaux, les négociations qui s'en suivent (où le client met la pression sur la direction pour produire toujours plus vite à des prix toujours plus bas...) et les conséquences sur les cadences de travail pour les ouvriers...

Ce documentaire sensible, authentique et remarquable évoque les conséquences du modèle économique actuel sur les conditions de travail difficiles d'une majorité d'usines en Chine.

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Et comment oublier l'adorable Jasmin rédigeant un mot -qu'elle glissera ensuite dans la poche d'un des jeans qu'elle coud- pour entrer en contact avec un des futurs acquéreurs (« Qui êtes vous, vous qui portez les jeans qu'on a fabriqué ? Comment se fait-il que vous soyez si grand et si gros ? »)...

Elise

China Blue a reçu le prix des droits de l'homme au festival international du documentaire d'Amsterdam.