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soif_du_mal

Los Robles. Nous sommes à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique. Mike Vargas, procureur mexicain, est en voyage de noces avec sa femme, ils s'apprêtent à rejoindre leur hôtel lorsqu'une bombe explose. Il décide de s'investir dans l'enquête et découvre les méthodes peu recommandables du policier Hank Quinlan. Vargas et sa femme se retrouvent pris au piège entre une police locale corrompue et les gangs locaux...



Un grand film noir. Les contrastes du noir et du blanc donnent une dimension dramatique, flattent la performance de l'acteur et créent une atmosphère particulière. S'ajoute à celà de grands noms tels que Charlton Heston, Janet Leigh, Joseph Cotten, Orson Welles, Marlène Dietrich. Le plan séquence (une scène filmée en un seul plan qui est restituée tel quel dans le film) en ouverture est une petite merveille de 3 minutes! Orson Welles est notre maitre à tous!!

Rachel

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En 1964, Henri-Georges Clouzot, réalisateur du Corbeau et du Salaire de la peur, commence le tournage d'un film hors normes sur la jalousie pathologique d'un homme, interprété par Serge Reggiani, faisant vivre un véritable enfer à son épouse, jouée par Romy Schneider. Soutenu par la Columbia, Clouzot dispose d'un budget illimité pour approfondir ses recherches formelles orientées vers l'art cinétique et la musique électro-acoustique. Le tournage fut interrompu au bout de trois semaines et le film ne vit jamais le jour. Le mythe est né.
Il en reste des images magiques en noir et blanc (scènes du quotidien) et en couleur (fantasmes du personnage) sauvées et montées par Serge Bromberg et Ruxandra Medrea ainsi que des témoignages mettant en lumière la passion folle d'un réalisateur et l'enfer d'un tournage.

Avis aux amateurs de Romy Schneider (époustouflante de beauté) et de documentaires sur l'esthétique photographique et cinématographique.



Johanne

le_corbeau

J'en profite pour vous conseiller "Le Corbeau". Film que je viens de découvrir, réalisé en pleine occupation allemande, dont l'actualité est bluffante. Mention spéciale à Liliane Maigné, qui joue une jeune postière, particulièrement espiègle et troublante.

Le film a été condamné par nombre de communistes et résistants d'alors, qui, pour certains, sont même allés jusqu'à le comparer à "Mein Kampf". Comme le rappelle Bertrand Tavernier, cette déclaration était, à l'époque, synonyme d'incitation au meurtre.

Il est assez incompréhensible d'entendre cela actuellement, lorsqu'on revoit le film, qui est bien sûr un brûlot contre la délation et le climat de confusion et de peur qui règnait alors.

Olivier

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 ala

Hanoï, de nos jours. Lien travaille comme serveuse dans le café qui appartient à sa soeur aînée...
Elle partage un appartement avec son grand frère Hai qui est acteur. A l'occasion de l'anniversaire de la mort de leur mère, toute la famille se retrouve réunie chez leur soeur aînée pour célébrer ce moment. Tout au long de cette journée, on voit entre eux une grande complicité. Ils semblent tout se dire et se consulter sur tout. Pourtant chacun d'eux a son secret...

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Tran Anh Hung (l'odeur de la papaye verte, cyclo) signe avec ce film une oeuvre d'une grande sensibilité. Les rapports familiaux et amoureux sont transcrits avec beaucoup de justesse, dans une atmosphère humide et pleine de grâce. Envoûtant, accompagné d'une bande son idéale (Lou Reed, The velvet underground, The Married Monk...), "A la verticale de l'été" est un film profond et lumineux.

Olivier

 

 

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 feline

A New York, Irina Dubrovna, une jeune modéliste, est persuadée être la descendante d'une race de femmes-monstres qui se transforment en panthères lorsqu'elles perdent leur virginité.
Oliver Reed, un architecte naval, tombe amoureux d'elle. Il tente de la convaincre que ses craintes sont sans fondement et la demande en mariage...

Un des meilleurs films d'épouvante!! Il mélange de manière très habile l'univers fantastique et le drame psychologique et l'histoire s'avère captivante du début jusqu'à la fin. Le travail du réalisateur sur les jeux d'ombre et de lumière est magistral.

La scène de l'attaque près de la piscine est mon moment préféré du film. Tout est dans la suggestion: les ombres projetées sur le mur, le clapotis des flots provoqué par la montée de stress de la nageuse...

Un grand classique à voir!



Rachel

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 devdas

C'est l'histoire d'un amour passionné et contrarié entre Devdas, fils d'un riche "zamindar"et sa voisine Paro, fille de voisins de condition plus modeste. Amis d'enfance, ils ne se voient pas dix ans car le père de Devdas a envoyé celui-ci faire des études en Angleterre pour les éloigner l'un de l'autre. À son retour, sa famille s'oppose à leur mariage...

Un de mes film préférés! Bon, je vous l'accorde, ce n'est pas le meilleur jeu d'acteur que l'on puisse voir, mais qu'est ce qu'on s'en fiche ici! Les couleurs, les danses, les chants, tout se mélange pour donner au film une fraîcheur que vous ne trouverez pas dans les films occidentaux ! Au départ on commence à regarder le film avec le sourire, mais vous verrez que vous vous laisserez facilement emporter par l'histoire!! Après l'avoir vu une fois, vous vous surprendrez à repasser en boucle les scènes de danse et de chant ! Je vous l'avoue, les chorégraphies ne sont pas faciles à reproduire, mais les chansons se retiennent bien, même si on ne comprend pas ce que l'on chante !! Enjoy !!



Rachel

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crazy

Dans une famille nord-américaine de classe moyenne, cinq frères aux parcours divergents se partagent l'amour de leurs parents. Zack admire son père et tente d'être ce qu'on attend de lui. En grandissant, cela va l'obliger à renoncer à sa nature première.

Quête identitaire sur fond de musique des années 60 et 70, C.R.A.Z.Y. est passé quasi inaperçu lors de sa sortie en France. Injustice !!!

Johanne