luciole

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des champs sauvages, trois fermes, une école à classe unique à l'ombre d'un orphelinat abandonné. Au village, on dit que toutes ses pensionnaires y sont mortes d'un coup, fauchées par la grippe espagnole au lendemain de la Grande Guerre. On ne sait rien de plus. Une enfant refuse l'oubli. Les orphelines sont ses fées. Alors, quand des promoteurs débarquent pour construire un lotissement à l'endroit de leurs tombes, elle promet de revenir, adulte et conquérante. De sauver la colline et ses légendes. Dans ce premier roman somptueux, Isabelle Rodriguez réactive l'imaginaire propre au temps de l'enfance. Sa langue sensuelle et incantatoire convie le mystérieux et le sacré, la beauté des campagnes et la culture ouvrière des monts du Lyonnais où elle a grandi et où elle est revenue vivre. Magnifique réflexion sur l'héritage et la préservation des traces, Les Orphelines du mont Luciole prolonge son travail de plasticienne dédié aux oubliés de l'histoire.

A la frontière du roman fantastique, un voyage au cœur de l'enfance et de la photographie ancienne.Un beau récit qui nous questionne sur nos manières d'appréhender la vie.

Lucie

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Sur la banquise, un petit manchot malheureux se plaint à longueur de journée… son environnement ne lui convient pas, il ne trouve plus ses proches, il ne trouve pas sa place, il a peur, froid et sent commun et seul. Pour exprimer son désarroi il râle, bougonne, grogne, maronne, gémi, peste…

Un petit album graphique et amusant qui aborde l’émotion de la tristesse avec un humour étincelant. Cette petite histoire n’est autre que celle d’un état de « blues passager » et s’adresse à tous 

En effet, qui n’a jamais déprimé ?

Un appel à l’amour de soi et une ode à la joie : apprendre à s’aimer et se différencier pour exister, voir la vie du bon côté. Faire confiance aux autres, positiver, savoir écouter et bien regarder autour de soi : simplement cultiver son bonheur

Un album intéressant pour aborder les thème de la Solitude, différence et du mal-être.

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Marie

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Dans ce monologue, un homme mystérieux affirme être le fils d'Emile Ajar, pseudonyme sous lequel Romain Gary a écrit notamment La vie devant soi. Cet enfant de père inventé demande à celui qui l'écoute : es-tu le fils de ta lignée ou celui des livres que tu as lus ? En interrogeant la filiation et le poids des héritages, il revisite l'univers de l'écrivain, celui de la Kabbale, de la Bible, de l'humour juif... mais aussi les débats politiques d'aujourd'hui, enfermés dans les tribalismes d'exclusion et les compétitions victimaires. Et si Gary/Ajar étaient les meilleurs antidotes aux obsessions identitaires et mortifères du moment ?

Tellement lucide ! Tellement intelligent et drôle !

Lucie

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Quatre ados en cavale, en quête de leur part d'humanité. À la moindre émotion, la petite sœur d'Esteban est en danger : elle vit avec un cœur artificiel bas de gamme. En 2030, le marché propose pourtant des organes performants et sûrs, fabriqués par la société Organic... encore faut-il pouvoir se les payer. Désespéré, Esteban kidnappe Leila, une jeune fille célèbre car " artificielle " à 96 %, ainsi que Noah, le riche héritier d'Organic. Le deal ? Il relâchera les otages s'il obtient un nouveau cœur pour sa sœur. Commence une nuit de cavale sur les routes de France, retransmise en direct sur les réseaux sociaux.

Livre vraiment bien. Histoire bien ficelée. Utopie ou dystopie qui fait ouvrir les yeux sur les danger de l'intelligence artificielle. Livre qui se lit d'une traite sans difficulté. L'auteur est capable de tenir en haleine ses lecteurs sans problèmes. A lire si vous avez deux jours devant vous, je recommande !!!

Marine

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Il la kidnappe. Comme un tour de magie. Je perds ma mère. J'ai sept ans. Il faut voir comment ça se passe. Le déroulement. Heure par heure. C'est intense. Ma mère est pourtant sur des rails. Je me la rappelle très bien à ce moment-là, qui trace, voûtée parfois, toujours à la besogne, comme une machine en quelque sorte. Et soudain, le choc. Il l'expédie ailleurs. Il la prend, il la vide, il se met dedans et il ne ressort jamais. > Une femme rencontre un homme qui prétend l'aimer. Sa fille observe, impuissante, la prise de pouvoir progressive de cet homme jaloux, menteur, obsessionnel, voleur et paranoïaque, sur l'esprit de sa mère subjuguée. Dans ce roman inquiétant, à l'humour glacial, Claire Castillon excelle à disséquer les contradictions de la femme et la perversité de l'homme qui la manipule, tenant le lecteur sous le regard ambivalent de la fillette, témoin de l'effondrement de sa mère.

Une plongée dans un monde écrasant, dominé par un prédateur. Toujours à travers le regard d’une fillette .

L.

 

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Le roman d'apprentissage de Vasu, jeune Indien pauvre et joueur d'échecs surdoué, dont on suit les progrès sur l'échiquier de la vie grâce aux leçons du grand maître qui l'a pris sous son aile, jusqu'à ce qu'il devienne champion du monde. Cette histoire de transmission de maître à élève va bien au-delà des échecs et recèle des pépites de sagesse et des leçons de vie

Livre de toute une vie qui prouve qu'il y a encore un peu d'humanité dans ce monde !!!

Marine

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Petit, Antoine de Caunes maîtrisait mal le français. D'ailleurs, chaque fois qu'on lui demandait son avis, il avait la fâcheuse habitude de répondre par un triple pléonasme :b"Moi, personnellement, je...". Aujourd'hui, sa pratique de la langue s'est considérablement affinée. Mais il a toujours un avis sur tout, sur des sujets aussi divers que la preuve de l'existence de Dieu ou la réévalution des montants compensatoires. Et il n'hésite pas à aller labourer de son soc volontaire des terres plus intimes. Dans ce livre, il sera question de rencontres interlopes, d'amours musicales, d'amis imaginaires, de vacances, de famille, de clowns, d'armes à feu, de marée basse, de gradés, de dégradés, de chevaux, d'hommes de peu de foi et d'hépatiques. Ou encore d'un chapeau. Rassurez-vous, il ne s'agit pas de ces austères mémoires qui encombrent librairies et bibliothèques. Plutôt de modestes exercices de style, narrant des histoires plus ou moins drôles et saugrenues, avec ce sens du raccourci qui caractérise l'homme sentant le premier frimas de l'automne de sa vie. Voilà, en un mot, l'objet de cet ouvrage tant attendu (surtout par son auteur), dont le titre, par sa sobriété, résume tout.

Sur un ton mordant et nostalgique. Une plongée agréable dans l’univers unique d’Antoine de caunes.

Lucie

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Ce roman-photo dresse le portrait de Joséphine, la grand-mère de l'auteur. Celle-ci, plongée dans ses souvenirs, évoque à son tour la vie d'une dénommée Pauline, de sa condition de bonne dans le Paris de la Belle Epoque à sa mort dans les années 1950, en passant par son mariage avec un veuf plus âgé amateur de Victor Hugo, la Grande Guerre, l'Occupation et la Libération.

Quelle heureuse surprise et quel bonheur de retrouver les romans-photos de l'époque de nos grands-mères, et en mieux ! Une histoire riche d'histoires parallèles.

Sandrine