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Gon Freecs, 12 ans, vit sur une île reculée où il vit avec sa tante et sa grand-mère. Mais le jour où il apprend que son père, Jin Freecs, est un Hunter et qui plus est l'un des meilleurs de son temps, il décide de passer le certificat de Hunter et ainsi pouvoir se mettre à la recherche de son père. Malgré le danger représenté par cet examen, où les candidats risquent leur vie, Gon est plus déterminé que jamais et va devoir se frayer un chemin parmi tous ses concurrents...

Bonne histoire d'aventure. Je recommande vivement !

 

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J.B., 21 ans, vient d'arrêter la fac et se retrouve bloqué chez ses parents au fond de l'Ohio. Après avoir répondu à une annonce dans un magazine, il est embauché en tant qu'éboueur et se retrouve en compagnie de Mike, un ancien camarade de lycée. Ensemble, ils découvrent le métier, se confrontant aux habitants les plus bizarres, aux chiens errants, etc., persécutés par leur chef Will E. 

L’auteur a été éboueur un temps, dans sa jeunesse. En partie grâce à ses souvenirs, il nous conte ici le quotidien de 2 jeunes précaires qui acceptent un job qui va s’avérer plein de surprises. Comme avec « Punk rock & mobile homes », Backderf nous parle des héros perdus de l’Amérique. On y parle essentiellement de déchets, de bennes, de récup’, de gaspillages… pourtant c’est souvent très drôle, tout le temps intéressant. Et comme dans la vraie vie, à force de les côtoyer, on trouve les personnages fous et attachants. 

Olivier

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Tentés par Satan, Adam et Eve sont chassés du paradis. D'après le poème de John Milton (1608-1674) publié pour la première fois en 1667.

C’est une grande œuvre, voilà c’est dit. Il faut dire que le dessinateur espagnol Pablo Auladell a choisi d’adapter le poème épique de John Milton « Le paradis perdu », qui traite lui-même de l’acte II de la Genèse. Nous sommes donc dans le grandiloquent. Eh bien l’illustration est à la hauteur du texte, ou plutôt il le porte dans une autre dimension, celle de l’auteur précisément, qui est nourrie de Renaissance et autres grandes toiles. 

Olivier

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Au début du XIIIe siècle, Hannibal Qassim El Battouti, un éminent savant arabe, débarque dans les Pouilles à Castel del Monte, refuge d'érudits en tout genre. Accompagné de sa fille Houdê, paralysée, et de El Ghoul, son serviteur masqué, il a dans ses bagages une invention extraordinaire : la photographie. Pour obtenir la protection de Frederic II et continuer ses recherches, il lui faudra retrouver une formule chimique disparue, réaliser un faux saint-suaire... et lutter contre les forces ennemies liguées contre lui. 

Ne passez pas à côté de cette bd en raison du dessin qui pourrait vous déplaire, à première vue. L’histoire est passionnante, le livre se dévore et possède plusieurs niveaux de lecture. Voilà, on vous propose ici une belle aventure doublée d’une réflexion sur la place de l’image dans les sociétés modernes, tiraillée entre progrès et respect des traditions, un peu comme dans « Le Nom de la Rose ». C’est déjà pas mal, non ?  

Olivier

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"Je veux que tu me filmes jusqu'à ma mort." Yûta, adolescent mordu de cinéma, accomplit cette dernière volonté de sa mère avec un brio... explosif. Dépité par la réception de son court-métrage, il s'apprête à en finir à son tour. Lorsqu'il rencontre Eri. Cinéphile, comme lui, la mystérieuse jeune fille va inspirer Yûta et l'aider à réaliser un nouveau film... Après Look Back, Tatsuki Fujimoto revient explorer la frontière floue entre le réel et la fiction, pour livrer, dans ce troublant court-métrage dessiné, une vibrante déclaration d'amour au septième art.

Les dessins sont très beaux, normal pour le dessinateur de Chainsaw man... La mise en page soignée des cases évoque le cinéma qui est l'axe du manga : le narrateur traumatisé par la demande de sa mère de la filmer dans ses derniers moments cherche comment transformer cette expérience en oeuvre grâce à une jeune femme mystérieuse qui lui fait la même demande. Beaucoup d'interrogations sur l'art comme transformation de la réalité ou comme façon de s'en protéger.

Bérénice

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Au début des années 1980, dans la banlieue d'Akron, Otto Pizcock vit dans le parc de mobile homes qui appartient à son grand-oncle. Adolescent torturé, passionné de musique punk, il fascine et effraie ses camarades de classe. Il parvient à se rapprocher des sommités du punk, telles que Joe Strummer ou les Ramones.

J’ai pris énormément de plaisir à lire les aventures du « Baron ». Backderf est un auteur américain qui a commencé tard le roman graphique et il avait beaucoup, beaucoup de choses à dire. Dans cet opus, il raconte la folle et éphémère scène punk de la ville d’Akron dans l’Ohio (Etats-Unis). On pense à Harvey Pekar, Crumb ou Chester Brown, mais nul doute que Backderf a une voix particulière. Il a le don pour parler de thématiques sociales sans en avoir l’air, avec des personnages forts qui incarnent le lieu et l’époque. Et surtout, on rit beaucoup.

Olivier

Les Indes fourbes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fripouille sympathique, don Pablos de Ségovie fait le récit de ses aventures picaresques dans cette Amérique qu'on appelait encore les Indes au siècle d'or. Tour à tour misérable et richissime, adoré et conspué, ses tribulations le mèneront des bas-fonds aux palais, des pics de la Cordillère aux méandres de l'Amazone, jusqu'à ce lieu mythique du Nouveau Monde : l'Eldorado ! 

Je vais être très bref : je ne suis pas allé jusqu’au bout. Pourtant tout était fait pour me plaire : l’aventure, le périple, le côté « roman d’apprentissage », picaresque, mais rien n’y a fait. Je n’aime déjà pas beaucoup le dessin, très détaillé au demeurant, mais c’est plutôt le traitement des personnages qui m’a ennuyé. Aucune profondeur, on reste à la surface, même les gags sont un peu attendus. Je ne vais pas en parler plus longtemps car je sais que beaucoup, beaucoup de lecteurs ont adoré. Et tant mieux, car c’est très loin d’être une mauvaise bd. J’attends vos commentaires lol.

Olivier

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Traversant Bruxelles-City d'un pas hésitant, ignorant les conseils d'un vieux sage, B cherche A. Garçonne, venue en calèche, sourde aux avertissements d'une comparse de voyage, A cherche B. A l'Hôtel Métropolis, A se cacherait sous le doux nom d'Incartade. B, enchaîné à un poteau, capturé par des Indiens de cinéma, ne peut que la voir s'échapper à l'horizon. Leur quête se poursuit jusqu'à ce qu'ils se retrouvent, s'abandonnant ensemble dans une profonde intimité, ouvrant la voie à un amour intense, absolu 

Blutch.  

Ça devrait suffire pour les connaisseurs, non ?  

Pour celles et ceux dont c’est le premier Blutch. Attention : c’est un peu perturbant, au début. Comme le cinéma de la Nouvelle vague en son temps, l’auteur ne suit pas de fil narratif précis, les scènes sont le plus important ici, les situations. Et autant vous dire qu’elles sont de plus en plus étranges, ces situations. Il est fort possible qu’on ne comprenne rien, même à la fin. 

Mais qu’est-ce que c’est beau. 

Olivier